Aujourd’hui, je vous présente trois équations particulièrement pertinentes que j’ai apprises au fil de mes lectures, notamment dans les excellents ouvrages Master of Change de Brad Stulberg et Build the Life You Want d’Arthur C. Brooks et Oprah Winfrey.

1- Satisfaction personnelle = Ce que l’on a/Ce que l’on veut

La satisfaction personnelle renvoie à un état émotionnel positif qui découle de l’évaluation de ses propres expériences, actions et réalisations tout au long de sa vie.

D’un point de vue strictement rationnel, l’adage « plus nous possédons, mieux c’est » semble prévaloir.

Toutefois, le hic est que nous sommes rarement pleinement satisfaits, ce qui engendre un cercle vicieux dans lequel nous aspirons constamment à obtenir davantage.

La solution réside alors dans l’expression de la gratitude pour ce que nous avons, tout en modérant nos désirs.

2- Bonheur = réalité – attentes

En 2004, dans le cadre d’une entrevue réalisée avec une journaliste du New York Times Magazine, le célèbre astrophysicien Stephen Hawking s’est fait poser la question suivante :

« Comment faites-vous pour garder un moral aussi bon? »

Il faut comprendre que depuis les 40 dernières années, il souffre de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une pathologie neurodégénérative causant une insuffisance respiratoire ainsi qu’une perte de mobilité.

Il a alors répondu ceci : « À 21 ans, mes attentes ont été réduites à néant. Tout ce qui s’est passé par la suite n’a été que du bonus. »

Ainsi, on peut supposer qu’en diminuant ses attentes, la réalité nous rend plus heureux.

3- Souffrance = douleur x résistance

Imaginez ressentir une douleur aiguë dans le bas du dos. Sur une échelle d’un à dix, vous cotez votre douleur à six.

Imaginez ensuite que cette douleur se transforme en une source majeure de frustration. Non seulement elle gâche votre journée, mais elle suscite également la crainte de devoir renoncer à une randonnée prévue ce week-end avec vos amis. Le fait que l’anti-inflammatoire que vous venez de prendre ne produise aucun effet n’améliore pas la situation. Rapidement, votre inquiétude se mue en pensées catastrophiques et la peur que la douleur ne disparaisse jamais s’installe.

Au-delà des six unités de douleur déjà ressenties s’ajoutent maintenant sept unités de résistance. Toutefois, la résistance ne s’additionne pas simplement à la douleur; elle la multiplie. Autrement dit, la souffrance ne se confond pas avec la douleur : elle est le résultat de la douleur multipliée par la résistance.

Dans cet exemple, vous vous retrouvez avec quarante-deux unités de souffrance, soit six unités de douleur multipliées par sept unités de résistance. Plus vous résistez à la douleur, plus votre douleur s’intensifie de manière exponentielle.

Et puis, parmi les trois équations présentées, laquelle vous interpelle le plus?

Sources :

Arthur C. Brooks et Oprah Winfrey (2023. Build the Life You Want. Portfolio/Penguin

Brad Stulberg (2023). Master of Change. HarperCollins.

Deborah Solomon (2004). The Science of Second-Guessing, The New York Times Magazine.

Sarah Sermondadaz (2018). La longévité de Stephen Hawking, un mystère de la chance. Sciences et Avenir.

Crédit image :

Sébastien Bolduc

 

 

 

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