J’ai échoué.

Malheureusement, je n’ai pas obtenu la note de passage à l’examen menant au titre de planificateur financier, une épreuve dispensée par l’Institut québécois de planification financière (IQPF).

Ne vous inquiétez pas, je me porte bien.

De plus, je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre appui à la suite de ma publication intitulée Une chance qu’il y a de l’espoir, partagée en juin dernier. Cela m’a motivé à fournir un effort soutenu jusqu’à la toute fin.

Aujourd’hui, je vous partage trois trucs qui m’ont permis d’aborder la suite des choses avec beaucoup d’optimisme.

1- La règle des cinq minutes

Dans son livre L’équation du miracle, l’auteur Hal Elrod suggère de prendre le temps de composer avec les émotions négatives qui découlent d’un échec. Toutefois, vous n’avez que cinq minutes pour le faire. Cela veut dire que vous avez le droit de chialer, de pleurer, de vous plaindre ou de vous défouler. Mais après le délai imposé, vous devez regarder vers l’avant puisque, de toute façon, vous ne pouvez pas changer la situation. En effet, il est inutile de dépenser de l’énergie à souhaiter que le contexte soit différent. Dès que l’on accepte ce fait, on se sent libéré.

2- Revisiter la question de l’identité

Un jour, un inconnu aborde Bill Russell, une ancienne vedette de basketball de 6 pieds et 10 pouces qui a remporté 11 championnats de la NBA, en lui posant cette question :

« Êtes-vous un joueur professionnel de basketball ? ».

Et Bill Russell a répondu : « Non ».

Surpris par sa réponse, son ancien coéquipier Bill Havlicek lui a alors demandé pourquoi il avait répondu par la négative.

Bill Russell a répliqué ceci : « Être un basketteur, c’est mon travail. Ce n’est pas ce que je suis ».

Dans la vie, vous n’êtes pas défini par votre emploi ou vos accomplissements, mais bien pour la personne que vous êtes. Il ne faut donc jamais se dévaloriser à la suite d’un échec académique, cela n’en vaut pas la peine.

3- La technique du « Pas encore »

Une école secondaire de Chicago a un système de notation plutôt particulier.

Lorsqu’un élève échoue à un cours, au lieu d’indiquer une situation d’échec dans son bulletin, on inscrit la mention « Not yet » ou « Pas encore » en français.

D’après Carole Dweck, professeure à l’Université Stanford, cette façon de faire permet de cultiver un état d’esprit axé sur la croissance, afin de tirer des leçons des expériences et de relever les défis malgré le risque d’échecs. Eh non, un échec n’est pas une mauvaise chose ou une insulte à l’intelligence. Cela fait partie de la courbe d’apprentissage, d’où l’importance de garder le cap vers le but à atteindre.

Alors, je change la première phrase de mon texte, « J’ai échoué », pour « Je n’ai pas encore réussi ».

Afin d’augmenter mes chances de succès, je me suis inscrit au Certificat en planification financière, un programme offert par l’Université TÉLUQ. Mon objectif est de reprendre l’examen d’ici les deux prochaines années. Assurément, le meilleur est à venir !

 

Sources :

Carole Dweck (2010). Changer d’état d’esprit : Une nouvelle psychologie de la réussite. Pierre Mardaga Éditeur.

Hal Elrod (2019). L’équation du miracle. First Editions.

The Daily Coach (2022). The 3 Bill Russell Quotes We Need, 1er août.

Crédit image :  Depositphotos

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