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Connaissez-vous le vrai secret de la perte de poids?

Connaissez-vous le vrai secret de la perte de poids?

Lorsqu’il est question d’améliorer la gestion de notre poids, une alimentation saine et équilibrée ainsi que l’activité physique nous viennent à l’esprit. Toutefois, une bonne hygiène de sommeil est aussi primordiale. Cela s’explique par le rôle joué par la leptine et la ghréline, deux hormones régulatrices de l’appétit et du métabolisme. En voici une brève description :

– La leptine ou « hormone de la satiété » est responsable d’envoyer un signal de satiété à notre cerveau vers la fin du repas, ce qui nous permet d’arrêter de manger et nous aide donc à prévenir l’excès de poids. Cependant, chez les personnes en surpoids, un phénomène appelé « résistance à la leptine » peut survenir. Cela veut dire que la production de leptine ne permet pas d’induire la satiété, ce qui crée malheureusement un cercle vicieux : j’ai encore faim – je mange davantage – je prends du poids.

– La ghréline ou « hormone de la faim » a pour objectif de signaler au cerveau que l’estomac est vide et qu’il est temps de manger. Généralement, avant un repas, un niveau élevé de ghréline nous incite à nous nourrir afin de combler nos besoins énergétiques.

Maintenant, penchons-nous sur l’effet de la privation de sommeil sur les taux de leptine et de ghréline.

Si vous ne dormez pas suffisamment, votre corps produira moins de leptine, mais sécrétera davantage de ghréline, un double effet négatif sur la gestion de votre poids. Grosso modo, vous aurez de la difficulté à reconnaître la satiété et, en plus, vous ressentirez davantage la faim. Cela peut mener à une propension à consommer plus de calories et, par ricochet, à privilégier des aliments riches en matières grasses et en glucides. À ce sujet, Matthew Walker, un spécialiste du sommeil réputé, nous présente quelques statistiques fort révélatrices et inquiétantes.

Une personne qui dort seulement de 4 à 5 heures par nuit produit un taux de leptine près de 20 % inférieur et un taux de ghréline près de 30 % supérieur à la normale. En comparaison avec un individu qui dort de 7 à 8 heures par nuit, une personne en déficit de sommeil aura tendance à consommer plus de calories (entre 300 et 400 calories) sur une base quotidienne. Ce n’est pas tout, le choix d’aliments est aussi différent; en effet, la probabilité que la personne en manque de sommeil mange des aliments riches en sucre est plus élevée de 33 %, tandis qu’elle est de 45 % plus forte pour la consommation d’aliments salés!

Alors, si vous cherchez à perdre quelques livres en ce début d’été, je vous invite d’abord à dormir suffisamment pour vous assurer de régulariser votre production de leptine et de ghréline, le secret de la perte de poids!

 

Sources :

La Vie naturelle. Leptine, tout savoir sur l’hormone de satiété, 8 juin 2022.

Matt Walker. Sleep & Weight Gain – Part 1 et Part 2. The Matt Walker Podcast, février 2022.

 

Crédit image:  Depositphotos

S’élever au-delà de nos barrières psychologiques

S’élever au-delà de nos barrières psychologiques

Saviez-vous que jusqu’en 1954, aucune personne n’avait été en mesure de courir un mile (1,6 km) en moins de quatre minutes?

Le record du monde était de 4 minutes et 1 seconde, une marque qui avait été établie neuf ans plus tôt.

Le défi de passer sous la barre des 4 minutes était alors perçu comme étant impossible à relever.

Toutefois, le 6 mai 1954, tout a changé lorsque Roger Bannister a réussi l’impensable en parcourant la fameuse distance en 3 minutes et 59 secondes, brisant ainsi cette importante barrière psychologique.

La bonne nouvelle est que son exploit a inspiré une panoplie de coureurs à tenter leur chance, puisqu’il était maintenant possible d’y croire.

En effet, 46 jours plus tard, John Landy n’a pas seulement couru le mile en deçà des quatre minutes, il a également battu le temps enregistré par Roger Bannister (3 minutes et 57 secondes). Ce n’est pas tout, au cours de la même année, trois autres coureurs ont rejoint ce groupe élite.

En avril 2021, on recensait quelque 1 663 athlètes ayant réussi à courir le mile en moins de quatre minutes, une belle manifestation de l’« effet Bannister » : quand une barrière psychologique tombe, tout devient possible!

Aujourd’hui, je vous invite à porter une attention particulière à votre dialogue intérieur afin de noter vos barrières psychologiques (p. ex. : je suis inintéressant, je suis un perdant, je suis introverti) qui vous empêchent de réaliser vos objectifs. À l’image de Roger Bannister, élevez-vous au-dessus de ces barrières et croyez en vous!

 

Source :

Frontera. The Bannister Effect, 16 juin 2023.

 

Crédit image:   Depositphotos

Une leçon à l’image de Jonathan Marchessault

Une leçon à l’image de Jonathan Marchessault

Le 13 juin dernier, Jonathan Marchessault, l’attaquant des Golden Knights de Las Vegas, a soulevé la Coupe Stanley tout en recevant le trophée Conn-Smythe, remis au joueur s’étant le plus illustré durant les séries éliminatoires. Il remporte ce trophée grâce à sa contribution de 25 points, dont 13 buts. Il termine d’ailleurs au premier rang des buteurs en compagnie de Leon Draisaitl, le joueur-vedette des Oilers d’Edmonton.

Fait à noter, le hockeyeur québécois a dominé la catégorie du plus grand nombre de lancers au but avec un total de 80 rondelles dirigées vers les cages adverses. Son objectif est uniquement d’effectuer des tirs au but sur une base régulière, car le succès réside dans la loi des grands nombres. Plus il lance souvent la rondelle au filet, plus les chances sont élevées de marquer un but.

Nous pouvons donc prendre exemple sur Jonathan Marchessault lorsque vient le temps, notamment, de rédiger des articles, d’inventer des blagues, de générer de nouvelles idées ou de faire des activités de prospection. C’est en misant sur la quantité que la magie opère. Comme dirait Wayne Gretzky, le meilleur pointeur de l’histoire de la Ligue nationale, 100 % des choses qu’on ne tente pas échouent…

 

Crédit image :

Luc Gélinas, RDS, Twitter, 16 juin 2023.

 

 

Aller à la rencontre de votre « futur moi »

Aller à la rencontre de votre « futur moi »

La semaine dernière, j’ai eu la chance de participer à un événement pour souligner la 20e année d’existence d’ÉducÉpargne, un organisme qui sensibilise les Québécois.es à l’importance de l’épargne, que ce soit pour la retraite ou tout autre projet de vie.

Pour l’occasion, un panel d’exception a discuté du rôle des entreprises et des institutions financières dans l’amélioration de la littératie financière au Québec. La bonne nouvelle est que de nombreuses initiatives ont vu le jour pour favoriser le développement de saines habitudes financières. À cet égard, je vous présente une tactique à la fois amusante, originale et efficace pour stimuler l’épargne, soit de vivre une expérience virtuelle de transformation de soi!

Grâce à une application mobile comme AgingBooth, vous pouvez vous projeter dans le futur en voyant une photo de vous à un âge avancé. Selon Hal Hershfield, psychologue et auteur du livre Your Future Self, cette expérience nous fait prendre conscience de l’importance de préparer adéquatement notre avenir financier. En effet, notre « futur moi » est habituellement un concept flou, puisque nous n’avons aucune idée de la nature de nos besoins, de nos intérêts et de nos activités dans un horizon aussi lointain.

D’ailleurs, une expérience a été menée à ce sujet auprès de quelque 50 000 clients de banques au Mexique. Un courriel leur était envoyé dans lequel on leur demandait s’ils souhaitaient verser un montant d’argent dans leur compte personnel de retraite, en soulevant la pertinence d’épargner pour leurs vieux jours. Toutefois, seule la moitié des clients ont pu aller à la rencontre de leur « futur moi ». Cette expérience a été convaincante : en plus d’avoir un taux d’acceptation plus élevé, les clients ayant vu une photo d’eux-mêmes à un âge avancé ont versé en moyenne un montant plus élevé!

C’est donc sans surprise que certaines institutions financières américaines comme Merrill Edge (Face Retirement) et Prudential (Future You) ont introduit ce type d’initiative axée sur l’utilisation du jeu en situation d’apprentissage. C’est ce que l’on appelle la ludification, mieux connue sous le nom anglais gamification. Assurément, au Québec, nous sommes capables d’en faire autant!

Aujourd’hui, je lance un appel à tous ceux et celles qui ont à cœur l’éducation financière et qui ont ce pouvoir de changer les choses : pourquoi ne pas aider la population québécoise à épargner davantage en testant l’idée d’aller à la rencontre de leur « futur moi »?

Pour terminer, je vous donne un avant-goût de mon apparence à l’âge de 80 ans, gracieuseté de l’application AgingBooth!

 

Source :

Hal Hershfield. Your Future Self. Hachette Book Group, 2023.

Crédit image: Depositphotos

 

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