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Fêtons la vie!

Fêtons la vie!

Aujourd’hui, je célèbre mon 48e anniversaire de naissance.

N’ayez crainte, l’objectif de cette publication n’est pas de quêter des vœux et des souhaits. J’aimerais plutôt vous partager deux trucs pour vous éviter de gaspiller votre temps, car je sais à quel point il est précieux. Comme le dit si bien l’adage, « Chaque jour qui passe nous rapproche de notre mort ». Bien que nous soyons conscients de cette réalité, l’idée de mourir un jour nous trouble et, pour cette raison, nous préférons ignorer et éviter le sujet.

Mais que diriez-vous d’aborder notre mortalité sous un angle optimiste, soit celui d’un catalyseur transformationnel pour susciter un sentiment d’urgence en vue de mieux organiser notre emploi du temps et de donner un sens à notre vie?

Pour les intéressés.ées, je vous invite d’abord à rédiger votre propre éloge funèbre. Ce dernier servira de boussole pour déterminer les activités, les projets, les événements ainsi que les gens qui méritent votre temps. En plus d’agir à titre de « filtre » décisionnel, ce texte vous fera aussi réfléchir à l’héritage que vous souhaitez laisser. En voici un exemple :

« Michel était un grand amoureux de la vie. Il adorait passer du temps de qualité avec sa famille, ses amis.es ainsi que sa conjointe Nadine qu’il aimait tant. On se souviendra longtemps de ses tournées de shooters, de sa joie de vivre ainsi que de son désir d’aider son prochain. D’un point de vue professionnel, il a consacré une bonne partie de sa vie à démocratiser l’investissement boursier au Québec et à sensibiliser les gens à la pertinence de prendre des décisions éclairées dans le quotidien. Passionné de l’enseignement, il valorisait la curiosité et la créativité afin de proposer un contenu à la fois éducatif et rafraîchissant ».

Ensuite, en vue d’harmoniser nos actions à nos aspirations, objectifs, plans et rêves décrits dans notre éloge funèbre, l’auteur à succès Ryan Holiday nous suggère de nous procurer une pièce de monnaie avec la mention Memento Mori. En français, cette locution latine veut dire « Souviens-toi que tu vas mourir ».

Le but est d’avoir en main un objet qui nous rappelle le fait que nous sommes mortels, afin de nous inspirer à concrétiser notre vision des choses et, surtout, de nous faire prendre conscience de l’importance de fêter la vie. En cette journée toute spéciale, c’est le plus beau cadeau que je puisse m’offrir!

 

Sources :

Donald Miller. Hero on a mission. HarperCollins Leadership, 2022.

Ryan Holiday. ‘’Memento Mori’’: The Reminder We All Desperately Need. Daily Stoic, 2022.

 

Crédit image : Amazon

 

 

La compétition, c’est pour les perdants !

La compétition, c’est pour les perdants !

Cette citation provient de Peter Thiel, un entrepreneur à succès. Il est l’un des cofondateurs de PayPal et l’un des premiers à avoir investi dans Facebook. D’après lui, trop de personnes se lancent à leur compte sans nécessairement proposer un produit, un service ou une expérience unique en son genre. En l’absence d’unicité, ces personnes doivent composer avec des éléments hors de leur contrôle, ce qui, à la longue, conduit invariablement à leur perte. Cela est d’autant plus vrai si le marché visé est saturé de compétiteurs. Pour mieux illustrer ce point, prenons une mise en situation présentée par mon auteur préféré, Ryan Holiday.

Admettons que vous avez l’intention d’ouvrir un restaurant spécialisé dans la fine cuisine indienne dans votre quartier. Le hic est qu’il y a déjà un autre restaurant qui propose la même expérience culinaire. Alors, si vous n’êtes pas en mesure de vous démarquer, votre probabilité de succès sera établie en fonction de facteurs externes tels que le prix ou les promotions offertes par la compétition.

Par exemple, si un client peut manger un classique de la gastronomie indienne à un coût moindre dans le restaurant rival, il le fera. En réaction, vous serez obligé de diminuer le prix de ce plat, réduisant du coup votre rentabilité. À n’en point douter, il est fort probable qu’à son tour, ledit restaurant rival en fasse de même, créant ainsi une spirale baissière des prix. Au final, d’un point de vue entrepreneurial, tout le monde perdra au change.

« Vous ne pouvez faire une différence que si vous êtes différent »

-Justin Timberlake, chanteur à succès

Dans les années 80, le Cirque du Soleil a complètement réinventé les arts du cirque et est devenu un chef de file mondial dans le domaine du divertissement grâce à la stratégie dite « Océan Bleu ». Cela consiste à explorer un marché vierge en offrant une expérience à la fois nouvelle et distinctive. Exit les lions, éléphants et autres animaux exotiques, la proposition de Guy Laliberté est de s’adresser davantage au consommateur adulte en suggérant un spectacle inspiré de l’opéra et du ballet qui nous fait vivre toute une gamme d’émotions. En procédant ainsi, il s’assure que le Cirque du Soleil navigue paisiblement dans les eaux de son propre océan puisqu’aucun concurrent ne lui arrive à la cheville…

La morale de cette histoire est la suivante : assurez-vous d’avoir une offre distinctive, sans quoi vous vous retrouverez à la merci de vos compétiteurs!

 

Sources:

Félix-Antoine Joli-Coeur. En quête de nouveaux océans bleus. La Presse, 2017.

Ryan Holiday. This is The Best Career Decision You Can Possibly Make. Blog, 3 août 2022.

  1. Chan Kim et Renée Mauborgne. Stratégie Océan Bleue: Comment créer de nouveaux espaces stratégiques. PEARSON, 2008.

 

Crédit image :  Depositphotos

 

 

Carpe diem

Carpe diem

Dans son livre The Sweet Spot, le psychologue Paul Bloom relate une mise en situation à la fois originale et amusante qui a été utilisée dans le cadre d’une étude. Elle va comme suit :

Admettons que vous avez la possibilité d’embrasser votre vedette de cinéma préférée une seule fois. Quel montant seriez-vous prêt à débourser et à quel moment souhaiteriez-vous profiter de ce privilège?

D’un point de vue rationnel, on s’attend à ce que les participants soient prêts à payer une somme plus élevée pour recevoir leur baiser le plus rapidement possible. L’objectif étant de maximiser la satisfaction à court terme puisqu’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, d’où l’expression « Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». Or, à mon grand étonnement, en moyenne, les personnes sondées offraient la plus importante quantité d’argent pour une période d’attente de trois mois.

Mais qu’est-ce qui explique un tel constat?

En réalité, c’est une question d’anticipation.

En effet, la seule idée de vivre une éventuelle expérience agréable entraîne une libération de dopamine. Cette dernière est un neurotransmetteur du cerveau qui sert à valoriser des plaisirs associés à l’argent, à la nourriture ou à la consommation de drogue, ce qui nous procure un sentiment de bien-être. Alors, pour faire durer le plaisir, ça vaut la peine de patienter un peu.

Pour ma part, le 4 juin 2004, lors d’une soirée au Liquor Store de Québec, j’ai été plutôt impatient en agissant de manière rationnelle…

Même si je ne la connaissais pas beaucoup, j’ai saisi le moment présent en embrassant Nadine Laliberté, qui souligne d’ailleurs aujourd’hui son anniversaire.

Nadine, merci de faire une véritable différence dans ma vie en étant ma principale alliée dans tous mes projets, je suis extrêmement choyé de t’avoir auprès de moi.

On entend souvent l’adage « Derrière chaque grand homme se cache une femme »; pour ma part, je dirais plutôt ceci : « À mes côtés, il y a une grande femme! »

Bonne fête mon amour!

Michel

 

Source:

Paul Bloom (2021). The Sweet Spot. Ecco.

 

Ai-je réussi ? Pas encore !

Ai-je réussi ? Pas encore !

J’ai échoué.

Malheureusement, je n’ai pas obtenu la note de passage à l’examen menant au titre de planificateur financier, une épreuve dispensée par l’Institut québécois de planification financière (IQPF).

Ne vous inquiétez pas, je me porte bien.

De plus, je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre appui à la suite de ma publication intitulée Une chance qu’il y a de l’espoir, partagée en juin dernier. Cela m’a motivé à fournir un effort soutenu jusqu’à la toute fin.

Aujourd’hui, je vous partage trois trucs qui m’ont permis d’aborder la suite des choses avec beaucoup d’optimisme.

1- La règle des cinq minutes

Dans son livre L’équation du miracle, l’auteur Hal Elrod suggère de prendre le temps de composer avec les émotions négatives qui découlent d’un échec. Toutefois, vous n’avez que cinq minutes pour le faire. Cela veut dire que vous avez le droit de chialer, de pleurer, de vous plaindre ou de vous défouler. Mais après le délai imposé, vous devez regarder vers l’avant puisque, de toute façon, vous ne pouvez pas changer la situation. En effet, il est inutile de dépenser de l’énergie à souhaiter que le contexte soit différent. Dès que l’on accepte ce fait, on se sent libéré.

2- Revisiter la question de l’identité

Un jour, un inconnu aborde Bill Russell, une ancienne vedette de basketball de 6 pieds et 10 pouces qui a remporté 11 championnats de la NBA, en lui posant cette question :

« Êtes-vous un joueur professionnel de basketball ? ».

Et Bill Russell a répondu : « Non ».

Surpris par sa réponse, son ancien coéquipier Bill Havlicek lui a alors demandé pourquoi il avait répondu par la négative.

Bill Russell a répliqué ceci : « Être un basketteur, c’est mon travail. Ce n’est pas ce que je suis ».

Dans la vie, vous n’êtes pas défini par votre emploi ou vos accomplissements, mais bien pour la personne que vous êtes. Il ne faut donc jamais se dévaloriser à la suite d’un échec académique, cela n’en vaut pas la peine.

3- La technique du « Pas encore »

Une école secondaire de Chicago a un système de notation plutôt particulier.

Lorsqu’un élève échoue à un cours, au lieu d’indiquer une situation d’échec dans son bulletin, on inscrit la mention « Not yet » ou « Pas encore » en français.

D’après Carole Dweck, professeure à l’Université Stanford, cette façon de faire permet de cultiver un état d’esprit axé sur la croissance, afin de tirer des leçons des expériences et de relever les défis malgré le risque d’échecs. Eh non, un échec n’est pas une mauvaise chose ou une insulte à l’intelligence. Cela fait partie de la courbe d’apprentissage, d’où l’importance de garder le cap vers le but à atteindre.

Alors, je change la première phrase de mon texte, « J’ai échoué », pour « Je n’ai pas encore réussi ».

Afin d’augmenter mes chances de succès, je me suis inscrit au Certificat en planification financière, un programme offert par l’Université TÉLUQ. Mon objectif est de reprendre l’examen d’ici les deux prochaines années. Assurément, le meilleur est à venir !

 

Sources :

Carole Dweck (2010). Changer d’état d’esprit : Une nouvelle psychologie de la réussite. Pierre Mardaga Éditeur.

Hal Elrod (2019). L’équation du miracle. First Editions.

The Daily Coach (2022). The 3 Bill Russell Quotes We Need, 1er août.

Crédit image :  Depositphotos