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Nappuccino : une double dose d’énergie pour une pause optimale

Nappuccino : une double dose d’énergie pour une pause optimale

L’inertie du sommeil, qui se manifeste par un sentiment de pesanteur et une désorientation au moment du réveil, peut sérieusement compromettre notre productivité. Ce désagrément survient lors d’un réveil abrupt du sommeil profond et engendre une impression de brouillard mental. Pour pallier cette confusion, il est impératif d’ajuster soigneusement la durée de nos siestes.
 
Des recherches conseillent une sieste de 20 à 30 minutes pour éviter les phases profondes du sommeil qui peuvent accentuer l’inertie au réveil. Une telle pause favorise une récupération salutaire et augmente la concentration et les performances cognitives, tout en évitant la somnolence et le flou souvent associés aux siestes prolongées.
 
Pour maximiser l’efficacité de votre sieste et vous assurer un réveil dynamique, tentez une approche avant-gardiste : buvez un café juste avant de vous allonger. Puisque l’effet de la caféine se manifeste environ de 20 à 30 minutes après sa consommation, il est parfaitement synchronisé avec le moment du réveil, réduisant de ce fait l’impact de l’inertie du sommeil. Voilà le secret du nappuccino, terme anglais formé de la contraction des mots 𝑛𝑎𝑝 (sieste) et cappuccino!
 
En complément, pour enrichir votre expérience du nappuccino, Matthew Walker, autorité incontestée dans le domaine du sommeil et professeur de neurosciences et de psychologie, propose de vous rafraîchir le visage avec de l’eau froide dès le réveil et de profiter d’un moment à l’extérieur pour vous exposer à la lumière naturelle du jour.
Alors, la prochaine fois que vous sentirez le besoin de vous revitaliser en début d’après-midi, laissez-vous tenter par un nappuccino!
 
Offrez-vous cette double dose d’énergie en combinant deux des plus grands plaisirs de la vie : une sieste réparatrice et un délicieux café!
 
Source :
Matthew Walker. Caffeine Nap. Épisode # 58. The Matt Walker Podcast, 9 octobre 2023.
 
Crédit image:  Depositphotos

 

S’ancrer dans le présent grâce à la technique 5-4-3-2-1

S’ancrer dans le présent grâce à la technique 5-4-3-2-1

Visualisez le moment où vous vous apprêtez à faire un exposé oral. Les instants qui précèdent l’entrée en scène sont souvent marqués par un stress considérable : vos pensées se désordonnent, votre cœur s’emballe et la crainte de ne pas être à la hauteur vous accable.

Dans ces moments-là, la méthode 5-4-3-2-1 peut se révéler extrêmement utile. Cet exercice, ancré dans la pleine conscience, est efficace pour alléger le stress et l’anxiété en ramenant notre attention au moment présent et en nous aidant à nous détacher des pensées négatives ou anxiogènes. C’est un outil facile à utiliser en toute circonstance, particulièrement quand on se sent submergé par nos émotions.

Cette technique est simple : il s’agit d’identifier 5 choses que vous pouvez voir, puis 4 éléments que vous pouvez toucher, 3 sons que vous pouvez entendre, 2 odeurs que vous pouvez sentir et, enfin, 1 goût que vous pouvez savourer. Ce processus nous amène à nous reconnecter avec notre environnement immédiat et à diriger notre esprit vers des expériences sensorielles directes, diminuant ainsi l’emprise des pensées stressantes ou angoissantes.

Par exemple, juste avant de prendre la parole, accordez-vous un moment pour examiner les détails autour de vous : comptez les fenêtres, observez les motifs sur le sol, contemplez les nuances des murs. Concentrez-vous ensuite sur ce que vous pouvez toucher : la texture de la chaise sur laquelle vous êtes assis, le contact de vos pieds avec le sol, la sensation de votre dos contre le siège. Écoutez les sons qui vous entourent : le murmure de la climatisation, le son d’un appareil électronique, le tic-tac régulier d’une horloge. Puis, portez votre attention sur les odeurs, qu’il s’agisse de l’arôme d’un produit nettoyant ou du parfum discret d’une encre d’imprimante. Enfin, si c’est possible, concentrez-vous sur un goût dans votre bouche, que ce soit le souvenir d’un café ou l’humidité de l’eau que vous venez de boire.

Cette pratique vous ancre fermement dans le présent, remplaçant vos pensées angoissées par une attention vive à votre environnement. Elle vous aide à retrouver la paix intérieure, à calmer votre anxiété et à vous sentir plus prêt et concentré pour votre intervention.

En conclusion, la méthode 5-4-3-2-1 est un outil inestimable pour quiconque cherche à mieux gérer le stress et l’anxiété. En la pratiquant régulièrement, on peut non seulement améliorer sa gestion des moments de tension, mais également renforcer sa capacité à se concentrer pleinement sur l’instant présent.

Je vous encourage vivement à essayer cette technique lors de votre prochaine expérience de stress ou d’anxiété.

Avez-vous en tête des situations de votre vie professionnelle ou personnelle dans lesquelles cette pratique pourrait être utile?

Je vous invite également à partager vos propres astuces pour gérer ces moments de stress !

 

Crédit image :  Karine St-Onge

Avez-vous déjà entendu parler du FOPO ?

Avez-vous déjà entendu parler du FOPO ?

Le FOPO, acronyme de Fear of People’s Opinions qui se traduit par la peur du jugement d’autrui, a été introduit par Michael Gervais, psychologue spécialisé en haute performance, dans son ouvrage intitulé The First Rule of Mastery: Stop Worrying About What People Think of You. Il y décrit ce phénomène comme le principal obstacle à l’expression de notre plein potentiel.

Cette appréhension est constamment présente dans notre vie quotidienne et entraîne des répercussions importantes. La crainte de la critique nous pousse à une extrême prudence, nous amenant à nous auto-limiter. Face aux épreuves, nous adoptons parfois une posture défensive, à l’image d’un porc-épic, pour protéger notre égo ou bien nous renonçons à nos principes. Michael Gervais présente plusieurs symptômes indicatifs du FOPO :

-Nous compromettons notre authenticité pour obtenir l’approbation des autres;

-Nous rions même si nous ne trouvons pas ça drôle;

-Nous gardons le silence face à des commentaires offensants;

-Nous privilégions la quête de pouvoir plutôt que la poursuite d’objectifs importants;

-Nous cherchons à plaire au lieu de provoquer la réflexion;

-Nous poursuivons les rêves des autres plutôt que les nôtres;

-Notre estime de soi fluctue en fonction de l’approbation ou la désapprobation des autres;

-Nous tentons constamment de répondre aux attentes d’autrui au lieu de rester fidèles à notre identité.

La dichotomie de contrôle

Devant ces défis, la solution pourrait se trouver dans notre capacité à établir une distinction nette entre ce qui est sous notre contrôle et ce qui ne l’est pas, ce que l’on nomme la dichotomie de contrôle. L’objectif est de focaliser notre attention et nos efforts sur les aspects de notre vie sur lesquels nous exerçons une influence, tout en acceptant avec sérénité les éléments hors de notre portée.

Adopter la dichotomie de contrôle offre une voie de libération face au FOPO. En prenant conscience que l’opinion des autres échappe à notre contrôle, nous pouvons rediriger notre énergie vers des domaines où nous pouvons faire une différence : nos choix, nos actions, nos efforts et nos valeurs. Cela nécessite d’accepter les critiques et les jugements comme de simples données externes, sans les laisser définir notre valeur personnelle.

En agissant selon nos propres principes et ce qui compte réellement pour nous, indépendamment des perceptions externes, nous nous ouvrons à une vie plus accomplie, restant fidèles à nous-mêmes et à nos convictions les plus profondes.

C’est donc une invitation à prendre le contrôle de notre propre estime de soi, plutôt que de la laisser être dictée par le FOPO!

 

Source:

Michael Gervais. The First Rule of Mastery: Stop Worrying about What People Think of You. Harvard Business Review Press. 2024

 

Crédit image:    Karine St-Onge

La quête de l’excellence : professionnel vs amateur

La quête de l’excellence : professionnel vs amateur

À l’aube des Jeux olympiques de Paris cet été, j’aimerais vous proposer une réflexion concernant la performance :

Vivez-vous dans un état d’esprit professionnel ou amateur ?

Cette question, loin d’être superficielle, nous pousse à examiner en profondeur la manière dont nous appréhendons notre vie au quotidien.

Il est fondamental de discerner ces deux mentalités. C’est la raison pour laquelle je propose une analyse minutieuse visant à mettre en lumière les distinctions majeures entre une attitude professionnelle et un comportement amateur.

En m’appuyant sur les réflexions pertinentes de The Daily Coach, je tenterai d’affiner votre perception des traits distinctifs de chaque posture afin de vous aider à reconnaître les moteurs de votre motivation et de votre engagement, que ce soit dans le sport, votre carrière ou tout autre aspect de votre vie.

-À la différence des amateurs, qui se donnent des objectifs, les professionnels élaborent des systèmes;

-Les amateurs recherchent la validation par les résultats, alors que les professionnels privilégient le processus;

-Les amateurs peinent à acquérir une confiance en eux ; les professionnels, quant à eux, développent une assurance qui ne dépend pas des résultats;

-Pour les amateurs, la ligne entre coaching et critique est souvent floue, tandis que les professionnels font une distinction nette;

-Les amateurs se contentent de peu et fuient l’effort, tandis que les professionnels recherchent sans cesse de nouveaux défis;

-Les amateurs privilégient le divertissement plutôt que l’effort, à l’opposé des professionnels qui se dévouent entièrement à leur travail;

-Alors que les amateurs aspirent à plus de volonté, les professionnels se basent sur des comportements bien établis;

-Les amateurs prennent souvent des décisions impulsives et à court terme, tandis que les professionnels s’orientent selon des principes durables, en considérant les répercussions futures;

-Les amateurs conservent leurs savoirs pour eux-mêmes, alors que les professionnels cherchent à diffuser leurs connaissances;

-Les amateurs sont fréquemment motivés par leur ego, alors que les professionnels le mettent de côté afin de progresser;

-Les amateurs ont tendance à rejeter la faute sur les autres, tandis que les professionnels assument pleinement leurs responsabilités;

-Facilement distraits par leur environnement, les amateurs se laissent perturber par les bruits extérieurs, alors que les professionnels demeurent concentrés;

-Les amateurs sont constamment à la recherche d’approbation, tandis que les professionnels ont la capacité de dire non afin de rester fidèles à leurs principes;

-Alors que les amateurs désirent être appréciés, les professionnels visent à être respectés;

-Les amateurs misent sur la chance, tandis que les professionnels se fondent sur le travail assidu;

-Les amateurs célèbrent leurs succès sans les approfondir, tandis que les professionnels explorent et tirent des leçons de chaque victoire;

-En minimisant leurs échecs, les amateurs négligent les enseignements à en tirer, contrairement aux professionnels qui perçoivent dans chaque revers une chance d’apprendre.

Percevoir un salaire ne constitue pas en soi un gage de professionnalisme. Être professionnel va au-delà de la simple rémunération, traduisant un engagement sincère envers son art ou sa discipline.

Et vous, dans quelle sphère de votre vie aimeriez-vous adopter un état d’esprit professionnel ?

Source :

The Daily Coach. Amateur vs Professional. 22 février 2024.

Crédit image:   Depositphotos

 

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