Blogue

Pour le meilleur et pour le bonheur
Un jour, Tim Maurer, un auteur, conférencier et conseiller financier, a dit ceci :
« Personal finance is more personal than it is finance. »
Cela veut dire que lorsque vient le temps de prendre une décision financière, nous allons au-delà de la pensée analytique et tenons aussi compte de notre ressenti. À cet égard, l’économiste Irvin Fischer avançait que nous utilisons l’argent principalement pour les trois raisons suivantes : faire du commerce et des investissements, acheter des biens et des services et éprouver du plaisir.
Sur ce dernier point, cela explique pourquoi certains couples de futurs mariés n’hésitent pas à investir beaucoup d’argent pour organiser un mariage mémorable. Quand on y pense, d’un point de vue strictement financier, il serait logique de dépenser le moins d’argent possible puisque le mariage est un événement qui ne dure qu’une journée. Mais c’est justement en raison du bonheur que procure cette célébration que les fiancés ne lésinent pas sur les moyens pour rendre l’expérience unique en son genre.
Eh bien, le 2 juillet dernier, j’ai eu la chance d’être célébrant au mariage de mes amis Catherine Lord et Vincent Corriveau. De toute évidence, ils ont mis le paquet pour rendre cette journée inoubliable; tout était parfait!
Ma conjointe Nadine Laliberté et moi-même tenons à les remercier chaleureusement pour ce magnifique week-end, nous sommes très choyés d’y avoir participé!
On vous souhaite que le meilleur et du bonheur à profusion!
Source :
Ben Carlson (2022). Investing in Home Renovations vs. Investing in Stocks. A Wealth of Common Sense, 22 juillet 2022.

Être brillant et humain, c’est payant!
Aujourd’hui plus que jamais, on parle de la nécessité de développer des habiletés relationnelles comme la communication, l’écoute et l’empathie afin de tirer son épingle du jeu dans le merveilleux monde organisationnel.
Mais dans les faits, qu’en est-il vraiment?
Pour y répondre, un groupe de chercheurs suédois en sciences sociales a mené une étude auprès d’hommes militaires. D’abord, ils ont mesuré leurs capacités cognitives relatives à la compréhension orale, au raisonnement logique, à la visualisation spatiale et à la mémoire. Ensuite, ils ont apprécié leurs aptitudes relationnelles à l’aide d’une entrevue de 25 minutes effectuée par un psychologue.
Il est à noter que les sujets étaient âgés de 18 ou 19 ans au moment de l’étude. En ayant accès à leurs déclarations fiscales, les chercheurs ont été capables d’établir un lien de causalité entre les scores obtenus et le salaire gagné 20 ans plus tard. Voici les deux principaux constats tirés de l’étude suédoise :
1- Ceux qui ont affiché les meilleurs résultats sur le plan des capacités cognitives gagnaient en moyenne un salaire 12 % plus élevé comparativement à ceux qui avaient obtenu un résultat inférieur.
2- Parmi les participants à l’étude qui se sont illustrés par leurs capacités cognitives, ceux dont les aptitudes relationnelles étaient les plus impressionnantes empochaient un salaire moyen 14 % plus élevé.
Selon ce qui précède, les compétences relationnelles sont un atout incontestable. Mais avant tout, il faut une intelligence supérieure à la moyenne. En effet, pour maximiser notre rémunération, nous devons être à la fois brillants et humains!
Sources :
Joachin Klement (2022). Social skills get you a higher wage. Klement on investing, 21 juillet.
Per-Anders Edin, Peter Fredriksson, Martin Nybom et Bjorn Ockert (2022). The Rising Return to Noncognitive Skill. American Economic Journal, Avril, Vol. 14, No 2, p.78-100.
Crédit image: DepositPhotos

Pour mieux passer le mot
Dans son livre Influence et Manipulation, l’auteur Robert Cialdini définit la preuve sociale comme étant un raccourci mental basé sur le simple principe que lorsqu’un grand nombre de personnes adoptent un comportement, nous croyons qu’il s’agit de la meilleure chose à faire. Pour montrer son point, il présente les résultats d’une expérience menée dans des restaurants McDonald’s.
Lorsque les préposés à la caisse ont commencé à mentionner que le McFlurry (une gamme de desserts glacés) était le dessert préféré des clients, les ventes ont augmenté de 55 %. De plus, dans les cas où les clients en ont commandé un, le simple fait de leur proposer la garniture (p. ex. : KitKat, Oreo, SKOR ou Smarties) la plus populaire du moment a fait bondir les ventes de cette dernière de l’ordre de 48 %!
C’est donc sans surprise que ce levier d’influence est mis de l’avant pour mousser les ventes dans le monde des affaires. On n’a qu’à penser aux dégustations dans les allées chez Costco, aux échantillons de produits de beauté offerts en pharmacie ou aux témoignages de clients satisfaits qui se trouvent sur les sites Web. Aujourd’hui, je m’attarderai sur ce dernier point.
Je ne sais pas si vous êtes d’accord avec moi, mais je pense que la plupart du temps, ces témoignages sonnent faux, en ce sens qu’ils sont très élogieux et semblent trop beaux pour être vrais. C’est tout à fait normal, car le propriétaire de la page Web contrôle lui-même le contenu présenté. Vous n’avez qu’à vous rendre sur mon site Web pour le constater…
Je crois qu’il est grand temps de revoir la manière de rédiger ce type de témoignages, car elle ne permet pas de profiter pleinement des bénéfices que l’on peut tirer du concept de la preuve sociale.
L’objectif est de rendre l’avis plus crédible en soulevant d’abord une objection, une question ou un doute sur la qualité du produit ou du service. En procédant ainsi, nous avons moins l’impression que c’est arrangé avec le gars des vues. Ce conseil a été formulé par Sean D’Souza et John Forde, auteurs du livre The Brain Audit : Why Customers Buy (and Why They Don’t). Ils proposent ensuite de faire ressortir les aspects suivants : partager le résultat obtenu, préciser une caractéristique qui vous a plu, mentionner trois autres points forts et recommander avec enthousiasme.
Voici un exemple de ce que ça peut donner :
La première fois que j’ai essayé ce restaurant, j’avais des réserves quant au rapport qualité/prix. Toutefois, ce doute s’est dissipé, car de l’entrée au dessert, j’ai très bien mangé. Les portions étaient généreuses et étaient présentées avec raffinement. De plus, le service était courtois, la musique d’ambiance était excellente et le propriétaire nous a même offert un shooter pour nous remercier de notre présence. Laissez-vous surprendre par ce restaurant, vous ne serez pas déçus!
Et puis, auriez-vous le goût d’aller manger à ce restaurant?
Si la réponse est oui, la prochaine fois que l’on vous demandera de rédiger un témoignage pour un site Web, gardez en tête la marche à suivre mentionnée précédemment pour mieux passer le mot!
Sources :
Robert Cialdini (2017). Influence et Manipulation. French and European Publications Inc.; 408th edition.
Sean D’Souza et John Forde (2009). The Brain Audit: Why Customers Buy (and Why They Don’t). Psychotactics.
Crédit image: Depositphotos

La gestion de l’énergie
Pour un.e entrepreneur.e, il est reconnu que la productivité repose sur ces piliers : l’attention, le temps et l’énergie.
D’après moi, la gestion de l’énergie est le plus important des trois. En effet, même si j’ai le temps d’accomplir une tâche qui requiert de la concentration, il me sera difficile d’y parvenir si mon niveau d’énergie est bas. Comme le rappelle si bien Tony Robbins, le réputé coach en développement personnel, « l’énergie, c’est le carburant de l’excellence ».
Voilà pourquoi le blogueur Sahil Bloom de l’infolettre The Curiosity Chronicle nous recommande de gérer notre horaire de travail en fonction de notre niveau d’énergie. Pour ce faire, il nous suggère d’utiliser un calendrier d’énergie. Voici un aperçu de son fonctionnement :
La première étape consiste à créer un système de codes de couleurs pour associer notre degré d’enthousiasme quant à la réalisation d’une tâche particulière. Pour ma part, j’adore rédiger des articles (vert), je suis indifférent à l’idée de faire des suivis téléphoniques (jaune) et je déteste la paperasse administrative (rouge).
Par la suite, l’objectif est de prioriser les activités qui nous dynamisent et de déléguer, voire éliminer celles qui nous drainent sur le plan émotionnel. Cela veut donc dire que le ratio vert/rouge de notre emploi du temps doit être élevé.
Ensuite, pour optimiser notre efficacité, il est essentiel de faire concorder notre niveau d’énergie physique avec le type de tâche à effectuer. Par exemple, étant donné que je me réveille frais et dispo, je m’attelle à toute activité qui m’anime (vert) dès le début de la journée. Pour les obligations qui se retrouvent dans les deux autres catégories (jaune et rouge), je m’en occupe lorsque je suis plus fatigué comme en fin d’avant-midi, par exemple.
Alors, au lieu de chercher à maximiser à tout prix la gestion de votre temps, je vous invite à accorder une attention particulière à la gestion de votre énergie en recourant à un calendrier d’énergie. Je suis convaincu que vous ne perdrez pas votre temps !
Crédit image : Depositphotos