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Être optimiste, c’est payant!
En général, êtes-vous du type à voir le verre d’eau à moitié vide ou à moitié plein? Si vous penchez plutôt pour la deuxième option, vous avancez dans la bonne direction. En effet, la littérature est abondante sur les avantages de faire preuve d’optimisme dans la vie. En voici quelques exemples :
- Réduit le niveau de stress;
- Prolonge l’espérance de vie;
- Améliore le niveau de bien-être;
- Permet de soutenir la motivation vers l’atteinte d’un objectif;
- Diminue les risques de dépression, de maladies cardiovasculaires ainsi que le développement de cancers.
Mais qu’en est-il à la Bourse?
Au cours des 70 dernières années, l’investisseur a dû composer avec les épisodes suivants, parmi tant d’autres :
- Des attentats terroristes;
- 11 récessions économiques;
- Des catastrophes naturelles;
- La Deuxième Guerre mondiale;
- 10 baisses d’au moins 20 % des cours boursiers;
- La COVID-19.
Malgré tout, le S&P 500, le principal indice de référence américain, a généré un rendement moyen de +8 % et cette année ne fait pas exception en affichant une impressionnante performance de +15 %!
L’investisseur a donc tout intérêt à adopter une attitude optimiste en demeurant investi, puisqu’à long terme, cette stratégie est payante!
Encore une fois, un grand merci pour votre soutien en 2020 et je vous souhaite une bonne et heureuse année 2021! Surtout, n’oubliez pas de souligner le début de la nouvelle année avec une flûte de champagne… à moitié pleine!
Sources :
Callie Cox. Stratège boursier. 2020.
Kendra Cherry. Using Learned Optimism in Your Life. Verywellmind.com, 29 mars 2020.

Sachez freiner vos ardeurs
Le temps des Fêtes arrive à grands pas et, pour l’occasion, j’ai cru bon de vous familiariser avec l’architecture du choix, une notion popularisée par l’économiste Richard H. Thaler et le professeur de droit Cass R. Sunstein. Ce concept consiste à influencer le comportement d’un individu lors d’une prise de décision en modifiant l’environnement qui prévaut ou les choix qui lui sont offerts. Par exemple, la direction de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol a diminué de manière considérable les coûts d’entretien de ses toilettes pour hommes en insérant un dessin de mouche au fond de chaque urinoir. En invitant ses utilisateurs à atteindre la cible, elle a été en mesure de réduire de 80 % les éclaboussures! Ce court billet traitera donc de l’application de l’architecture de choix pour mieux gérer les excès alimentaires le jour de Noël.
Bien évidemment, cette journée est un moment propice à la consommation abusive de nourriture et de boissons alcoolisées. En effet, selon certaines études, les Canadiens absorbent en moyenne près de 6 000 calories (incluant les repas, les collations et l’alcool) au cours de cette journée, soit l’équivalent de 17 portions de frites ou de 15 hamburgers! Voilà pourquoi je vous propose un petit truc fort utile, tiré du livre Mindless Eating : Why We Eat More Than We Think de Brian Wansink.
Au lieu de vous servir dans une grande assiette, optez pour une assiette de plus petit format. En procédant ainsi, vous la remplirez avec moins d’aliments tout en ayant l’impression d’avoir une portion satisfaisante. D’ailleurs, une étude démontre que remplacer une assiette de 12 pouces par une de 10 pouces sur une base quotidienne diminuerait votre consommation de nourriture de 22 % sur une période d’un an!
Pour conclure, je profite de l’occasion pour vous souhaiter un joyeux temps des Fêtes et vous remercier de tout cœur de votre soutien en 2020!
Sources:
Brian Wansink. Mindless Eating: Why We Eat More Than We Think, Bantam, 2010.
Ève Beaudin. L’heure juste sur les excès des Fêtes, Bien dans son assiette, Radio-Canada.ca, 23 décembre 2015.
Richard H. Thaler, Cass R. Sunstein. Nudge: Improving Decisions About Health, Wealth, and Happiness, Penguin Books, 2009.

C’est en forgeant qu’on devient forgeron
C’est avec énormément de fierté que je vous offre mon 150e billet! Eh oui, comme le temps passe vite en bonne compagnie. Que ce soit le journal Les Affaires, le Magazine Santé Inc. ou Desjardins Courtage en ligne, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont donné l’occasion de sensibiliser les gens à l’importance du comportement humain dans le domaine boursier. Aussi, je suis reconnaissant envers toutes les personnes qui ont lu, aimé et partagé mes articles depuis mes débuts en juillet 2015. Mon objectif est de continuer à rédiger sur une base régulière, car le succès réside dans la loi des grands nombres… Vous ne pensiez tout de même pas que vous alliez échapper à une autre de mes leçons pour ce 150e billet!
Donc, d’après ce principe, plus j’écris d’articles, plus grandes sont les chances que mes articles soient de qualité, voire même inoubliables. Par exemple, Jonah Berger, professeur en marketing à l’Université Wharton, nous rappelle que le réputé artiste Pablo Picasso a créé quelque 1 200 sculptures, 1 800 peintures, 2 800 céramiques et 12 000 dessins! Dans la même lignée, le palmarès des 50 plus grands morceaux de musique classique, selon l’Orchestre Philharmonique de Londres, révèle que Mozart, Beethoven et Bach dominent avec respectivement six, cinq et trois pièces au sein de ce prestigieux classement. Pour y parvenir, Mozart et Beethoven ont composé plus de 600 œuvres musicales tandis que Bach en a produit plus de 1 000!
Peu importe votre objectif, vous devez croire aux bienfaits de la loi des grands nombres en vous rappelant toujours ceci : c’est en forgeant qu’on devient forgeron!
Source
Jonah Berger. Invisible Influence: The Hidden Forces That Shape Behavior, Simon & Schuster, 2016.

Un précieux conseil d’un grand de la finance
En cette Journée mondiale de la générosité, je tiens à remercier de tout cœur Stephen A. Jarislowsky, l’un des plus grands investisseurs des temps modernes. En effet, jeudi dernier, j’ai eu la chance de faire sa connaissance dans le cadre d’un événement en ligne organisé par la Fondation Jarislowsky et la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval.
Vif d’esprit et enthousiaste, il a été très généreux en nous relatant les faits marquants de sa vie et, surtout, en prenant le temps de répondre à nos questions.
D’ailleurs, voici ce qu’il m’a répondu lorsque je lui ai demandé quel serait son meilleur conseil pour connaître du succès sur le plan professionnel :
« Apprendre à bien penser. »
Ces quelques mots résonnent en moi et me serviront de point de repère important pour la conduite de mon entreprise. Aujourd’hui, grâce aux technologies de l’information et de la communication, l’accès au savoir n’a jamais été aussi facile. Notre avantage comparatif ne réside donc pas dans la simple acquisition de connaissances, mais plutôt dans la manière dont nous l’analysons, la critiquons et la diffusons pour, entre autres choses, résoudre des problèmes, innover et faire preuve de créativité et d’originalité. À ce propos, voici le palmarès des meilleures compétences à maîtriser en 2025, selon le rapport Future of Jobs 2020 publié par le World Economic Forum.
1- Le raisonnent analytique et l’innovation
2- L’apprentissage actif
3- La résolution de problèmes complexes
4- La pensée critique
5- La créativité, l’originalité et le sens de l’initiative
La longue et brillante carrière de Jarislowsky témoigne de la justesse de ses réflexions à de nombreux égards, et c’est pour cette raison que j’ai souhaité vous partager son conseil, car comme le dit si bien l’adage, à bon entendeur, il ne faut qu’une parole!