Pour la Saint-Valentin, j’ai décidé d’être davantage bienveillant envers moi-même. En effet, j’ai tendance à m’imposer des standards d’excellence extrêmement difficiles, voire impossibles à atteindre. C’est ce que l’on appelle le perfectionnisme. En voici quelques manifestations :
– J’ai de la difficulté à doser les efforts, en me surinvestissant souvent dans des activités de moindre importance au détriment de celles qui sont prioritaires;
– Je me mets beaucoup de pression sur les épaules lorsque vient le temps de donner une conférence ou de faire une apparition à la radio ou à la télévision;
– Je me juge sévèrement et j’accepte mal la critique;
– J’accorde une grande importance aux détails;
– Je prône la mentalité du « tout ou rien » en ce sens que c’est soit tout blanc ou tout noir;
– Après avoir atteint un objectif, je m’en fixe un autre;
– J’évalue ma valeur en tant que personne en fonction de mon succès professionnel.
Aujourd’hui, j’ai le goût d’exceller dans le lâcher-prise en acceptant d’abord le fait que personne ne fait l’unanimité et qu’il m’est impossible de tout contrôler. Ensuite, il est essentiel de me rappeler ma motivation profonde : enseigner dans le plaisir!
En cette journée de la fête de l’amour, je vous invite donc à vous prioriser en étant indulgent envers vous-même, et ce, peu importe l’enjeu que vous vivez, car, après tout, c’est parfait d’être imparfait!
Crédit image : Depositphotos