Question de faire durer le suspense, avant de plonger dans le vif du sujet, laissez-moi vous présenter une petite mise en situation.
Imaginez qu’un bon matin, en prenant un café, vous parcourez votre journal préféré et, à un certain moment, vous apercevez une photo de vous sous une manchette qui annonce… votre décès!
Comment réagiriez-vous?
Croyez-vous que l’article serait élogieux à votre égard?
Quel souvenir souhaitez-vous laisser de vous-même?
Bon, je l’avoue, ce scénario est un peu tiré par les cheveux…
Mais savez-vous que cela s’est réellement produit pour Alfred Nobel, qui est devenu riche grâce à quelque 355 inventions, dont celle de la dynamite?
En fait, en 1888, à la suite du décès de son frère Ludwig, un journal français a par erreur publié un article intitulé Le marchand de la mort est mort qui mentionnait, entre autres choses, ceci : « Le Dr Alfred Nobel, qui fit fortune en trouvant le moyen de tuer plus de personnes plus rapidement que jamais auparavant, est mort hier. »
Cela a été un choc pour lui puisqu’il croyait fermement que la dynamite était un dispositif tellement puissant que, tôt ou tard, les conventions internationales n’auraient d’autre choix que de préconiser la paix dans le monde.
Selon la rumeur, c’est à ce moment-là qu’il aurait envisagé de léguer, après sa mort, 95 % de sa fortune à un organisme qui décernerait annuellement des récompenses à des personnes ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité. Comme vous l’aurez deviné, je parle des prestigieux prix Nobel!
Lorsque j’ai entendu cette incroyable histoire, j’ai eu envie, moi aussi, de laisser ma marque et je me suis donc joint à un groupe de joyeux lurons que j’ai connus à l’Université Laval afin de créer notre propre fondation, Les Joyeux Philanthropes.
Vous êtes curieux d’en savoir davantage?
Je vous invite à consulter et à aimer notre page Facebook pour participer à notre nouvelle aventure qui s’annonce des plus explosives!
Source :
Tanya Dalton (2019). The Joy of Missing Out: Live More by Doing Less. Thomas Nelson.