Le 25 juillet 1830, l’écrivain Victor Hugo rédigeait les trois premières pages de Notre-Dame-de-Paris. Or, il a été contraint de prendre une pause à cause de la révolution de Juillet (la deuxième Révolution française) et de la naissance de sa fille Adèle. Il n’a donc pu reprendre l’écriture de son futur chef-d’œuvre que le 1er septembre, mais a tout de même réussi à terminer l’ouvrage le 15 janvier 1831! C’est assez incroyable pour un roman qui est devenu un classique!
Selon sa femme, Victor Hugo a pris les grands moyens pour limiter les tentations et les distractions dans sa vie quotidienne. Après avoir acheté une bouteille d’encre ainsi qu’un châle pour se couvrir de la tête aux pieds, il a verrouillé sa penderie et en a remis la clé à un ami. Il n’avait donc aucun vêtement pour sortir de chez lui, une excellente stratégie pour s’affairer à la rédaction de son manuscrit.
De mon côté, comme j’ai un important contrat de rédaction à livrer pour la mi-juillet, j’ai décidé de m’inspirer de la tactique utilisée par Victor Hugo en vue de remettre le tout à temps.
N’ayez crainte, je ne demeurerai pas enfermé chez moi vêtu d’un châle pendant un mois… Je vais plutôt prendre une pause de publication d’articles de blogue.
Je serai donc de retour à la fin juillet et j’espère vous retrouver en pleine forme!